Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un dépôt pétrolier, une explosion suivie d’un incendie se produisent vers 21 h sur un réservoir de stockage de gazole de 12 700 m³. Celui-ci est rempli de 1 216 m³ au moment de l’accident. Des habitations voisines sont évacuées et des écoles sont fermées pendant 2 jours. L’incendie est éteint au bout de 21 heures de lutte. Aucun blessé n’est à déplorer, mais 3 réservoirs sont endommagés. Les dégâts se chiffrent à plus de  2 350 000 dollars.

En cours de journée, les opérateurs ont vidangé le bac qui contenait de l’essence afin de recevoir un transfert par canalisation de 3 900 m3 de gazole. Ils ont lancé le remplissage du bac en gazole à 20h33 à un débit d’environ 4 000 m3/h. A 20h55, une alarme de niveau haut dans le bac s’allume juste avant que le bac explose, générant une boule de feu. Une deuxième explosion a lieu 30 secondes plus tard. Les pompiers ont eu des difficultés à maitriser et à contenir l’incendie avec de la mousse au niveau de la cuve de gazole à cause du vent et de la géométrie de l’effondrement de la cuve.

Le lendemain matin, des fils électriques abimés par l’explosion tombent dans la rétention emplie de gazole et déclenchent un incendie dans la rétention puis au niveau du joint flottant d’une cuve contenant du naphtalène avant de se propager à la cuve.

L’analyse de l’événement a montré que :

  • les vitesses de remplissage autorisées ont été fortement augmentées
  • cette vitesse élevée de remplissage et les turbulences créées dans certaines zone ont entraîné la génération d’une charge statique accrue. Combinée à un liquide à très faible conductivité électrique, cela a généré un risque élevé de création d’une décharge d’électricité statique à l’intérieur du réservoir ;
  • la vidange de l’essence contenue dans le réservoir a généré une grande quantité de vapeurs inflammables dans et au dessus du réservoir.