Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une entreprise de fabrication de pull-over, un départ de feu se produit lors de la pose de bandes de protection en aluminium par application à chaud au droit des murs coupe-feu. Dans l’angle formé par le mur coupe-feu et le bardage de rive de la toiture, côté du bâtiment bordé par une haie de peupliers, une petite quantité de feuilles très sèches insérée dans la double peau du bardage s’est enflammée sous l’effet du rayonnement de la flamme en générant une épaisse fumée. L’incendie est éteint grâce aux moyens déployés sur le toit dans le cadre du permis de travail par point chaud délivré. Dans le même temps, des fumées pénètrent dans le bâtiment et déclenchent la détection incendie. Les portes coupe-feu de la zone alarme incendie se ferment. Le service de sécurité appelle le service de lutte contre l’incendie et le site est évacué. Les secours se présentent peu après le départ de l’incendie ; 1 véhicule léger, 2 fourgons pompe et 1grande échelle sont positionnés sur la voie pompier mais ne sont finalement pas utilisés après une reconnaissance des pompiers qui conclue à l’absence de tout risque de reprise de feu à la suite des mesures prises avec leur arrivée.

Les conséquences sont minimes. Une procédure est cependant finalisée par la rédaction d’un document pour chaque travail par point chaud à moins d’un mètre du bardage double peau côté alignement des peupliers. Il est obligatoire dans ce cas de déposer la peau intérieure du bardage pour s’assurer de l’absence de risque, la protection contre le rayonnement de la flamme doit être réalisée en interposant un écran pare-feu rigide entre l’opérateur et le bardage de rive.