Un feu se déclare l’après-midi dans un transformateur d’une centrale nucléaire, sans concerner les installations nucléaires du site, dégageant un épais nuage de fumée noire. Une centaine de pompiers intervient avec de la mousse carbonique et maîtrise l’incendie en quelques minutes. Le réacteur est arrêté en urgence et l’accident, entraînant la panne d’une pompe de stockage d’eau du réacteur et l’ouverture de 2 clapets de ventilation de sécurité, conduit en outre à une retombée rapide du niveau de pression et de remplissage du réservoir sous pression du réacteur. Aucune victime n’est à déplorer.

L’incendie a été provoqué par l’inflammation du liquide de refroidissement du transformateur. Il serait dû initialement à une erreur humaine : plus d’une vingtaine de personnes était présente dans la salle de contrôle au moment des faits, ce qui est anormal. La communication lente et opaque de l’exploitant est pointée du doigt.

Suite à cet accident, le dirigeant de la filiale allemande de la société est démis de ses fonctions. Une enquête judiciaire est effectuée.