Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un cylindre de type Dewar rempli d’azote liquide éclate à 3 h dans un laboratoire universitaire de chimie. L’accident s’est produit dans la nuit et aucun blessé n’est à déplorer, mais des dommages matériels substantiels sont observés. La surpression a soufflé le fond du cylindre qui a été propulsé dans l’air. Une personne non identifiée avait dans le passé remplacé la soupape de sûreté et le disque de rupture du cylindre par 2 bouchons en laiton. Avant son éclatement, le cylindre fuyait apparemment au travers d’un vieux joint d’étanchéité statique évitant ainsi toute surpression de l’enceinte. Ce joint avait été remplacé 12 h avant l’explosion, puis le cylindre avait à nouveau été rempli d’azote liquide. Avec ce nouveau joint étanche, la pression interne est montée progressivement pour finir par excéder 1 000 psi (69 bar) et entraîner la rupture du réservoir cryogénique.

Un équipement cryogénique doit être bien réfrigéré pour maintenir les basses températures et pressions, ou conçu pour laisser s’échapper assez de vapeurs permettant de maintenir pression et refroidissement de l’enceinte. L’explosion et la projection des parties de cylindre auraient pu endommager d’autres récipients et canalisations contenant des substances dangereuses. L’équipement qui n’aurait pas du être modifié en enlevant ses dispositifs de sécurité, semble enfin ne pas avoir fait l’objet de contrôles réguliers et suffisants. Le lieu et la date exacte de l’accident ne sont pas connus.