Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 18h dans l’un des 2 alvéoles du casier n°1 d’un centre d’enfouissement technique (CET). Les déchets ayant été recouverts de terre, le 2ème alvéole non exploitée est épargnée. Le gardien, arrivé sur site à 18 h, aperçoit des flammes à 18h10 en revenant de sa ronde. Le personnel alerte les secours extérieurs. Des engins et de la terre sont utilisés pour contenir l’incendie qui est maîtrisé vers 20 h. Le 12/06, l’inspection des installations classées identifie, lors de son inspection, un foyer résiduel qui redémarre. Les employés interviennent avec une pelle mécanique pour extraire le matelas en mousse qui se consume, et éteindre le foyer. La membrane étanche est détruite sur 100 m en partie périphérique de l’alvéole incendiée, celle de la 2ème alvéole légèrement endommagée sur le côté Sud. Le bois situé de l’autre côté de la route n’est pas atteint par les flammes, excepté 2 arbres. L’incendie s’est déclaré au même endroit que les 27/06/2004 et 20/06/2005. L’accès est aisé, il suffit de franchir la clôture en s’appuyant sur le puits piézométrique. Des traces du passage d’un individu sont retrouvées dans l’herbe. L’hypothèse de l’incendie volontaire semble la plus probable. L’arrêté préfectoral du 22/06/2005 pris suite à l’incendie du 20/06/2005 imposait la séparation en 2 alvéoles du casier et la mise en place d’une surveillance permanente du casier venant renforcer les rondes en vigueur. Mais, le contrat avec la société de vidéo-surveillance a été résilié le 20/04/2006. Désormais, les vidéos sont enregistrées depuis le bungalow du gardien à l’entrée du CET. Lors de l’inspection post-accident, il apparaît que les enregistrements ne se font plus depuis le 22/05/2006. Suite à la résiliation du contrat, des rondes sont mises en place : 3 par nuit en semaine et 6 par jour le week-end. La réglementation impose le recouvrement des casiers contenant des déchets par de la terre au moins hebdomadairement. L’exploitant précise que cela n’est pas effectué depuis mars 2006, disposition qui aurait permis de limiter l’extension de l’incendie. L’inspection constate les faits. Différentes mesures sont demandées : renforcer la clôture, réparer les équipements endommagés, mettre en place une surveillance piézométrique mensuelle pendant 2 mois minimum….Lors de l’inspection du 25/09, l’administration constate la mise en place d’une vidéosurveillance et d’un groupe moto-pompe pour intervenir en cas de sinistre, le renforcement de la clôture, la réparation de la géomembrane et, au vu des analyses, l’absence d’impact sur les eaux souterraines.