Pollution
Humain
Environnement
Economique

L’eau du robinet du centre ville est déclarée impropre à la consommation pendant 24h. Les premières analyses révèlent la présence de trois produits benzéniques : 1,2,3-triméthylbenzène (9,6 µg/l), du 1,2,4-triméthylbenzène ou pseudocumène (53 µg/l) et du 1,3,5-triméthylbenzène ou mésitylène (13 µg/l). Le soir même, un message téléphonique informe les 2 200 foyers concernés des points de mise à disposition de 5 000 bouteilles d’eau. La société distributrice d’eau précise que le réseau d’eau potable a été vidangé et purgé. La DDASS annonce le lendemain que la qualité de l’eau est conforme aux normes sanitaires et lève les restrictions. Des travaux de peinture sur une vanne située à proximité d’un réservoir d’eau potable (réseau de distribution situé en ville) seraient à l’origine de l’incident. Les solvants contenus dans la peinture ont migré dans l’eau présente dans le réservoir (béton poreux ? trop plein ?), entraînant ainsi un dépassement de la norme de potabilité (1µg/l).