Dans une usine pharmaceutique, 4 500 l de glycol s’écoulent dans le réseau pluvial puis la JUINE. La boucle contenant un seul fluide (glycol) passe sur le toit de l’atelier P2. Au point le plus haut de l’installation, sont installés une vanne et un purgeur automatique qui élimine l’air. Le démarrage de la boucle de monofluide est déclenché à 17 h sans problème apparent. Le purgeur qui joue son rôle ne se referme pas normalement : du glycol se déverse sur la toiture et rejoint le réseau pluvial. Vers 2 h du matin, un opérateur constate la fuite. Après avoir constaté le problème, l’équipe de service monte sur le toit et actionne le coup de poing d’arrêt d’urgence de l’installation. La fuite est alors stoppée. Le niveau bas du réservoir de glycol n’ayant pas été atteint, l’alarme n’avait rien signalé. Les analyses effectuées sur un échantillon prélevé dans la JUINE montre que la DCO atteint 11 g/l. La défaillance du purgeur et la mauvaise conception de l’installation sont à l’origine de ce rejet. Des mesures correctives sont mises en place : installation d’un réseau de collecte au droit du purgeur, modification de la conception de la boucle monofluide, la seule du site à passer sur le toit.