Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un atelier de production d’acide para-tertiobutylbenzoïque d’une usine chimique, un feu se déclare à 5h08 au niveau de la canalisation de fluide caloporteur reliée à la chaudière du bâtiment. L’édifice de 2 étages et de 700 m², abritant au rez-de-chaussée une chaudière à fluide caloporteur et une installation de réfrigération mettant en oeuvre un frigorigène chloro-fluoré, est installé dans une zone à risques du fait de la présence de nombreuses canalisations contenant des matières dangereuses (toluène, gaz…) à proximité. Le directeur de l’établissement déclenche le POI. Deux pompiers présents sur site attaquent l’incendie. Un mur coupe-feu empêche la propagation du feu au reste de l’usine. L’intervention conjointe des secours internes (6 pompiers et 10 ESI) et externes (90 pompiers et 19 engins) appelés en renfort, permet de maîtriser l’incendie en 2 h. Les eaux d’extinction sont confinées dans un bassin de 24 000 m³ sur le site. Les causes du sinistre ne sont pas encore établies. Tombé d’un camion lors de l’intervention, 1 pompier interne souffre de douleur au niveau du dos. Les dégâts matériels, bien que limités au bâtiment abritant la chaudière, s’étendent à la structure de l’édifice : affaissement du plancher haut sous l’effet de la chaleur. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant un rapport d’accident détaillé précisant : le devenir des eaux d’extinction et des déchets d’incendie ; l’impact de l’incendie sur la stabilité des structures du bâtiment (murs extérieurs, intérieurs…) et sur les porte-racks et canalisations de transport de substances (gaz, acide nitrique, toluène…). L’activité de l’usine arrêtée pour la journée reprend dès le lendemain.