Dans une entreprise de fabrication de matériels pour espaces verts (débroussailleuses, aspirateurs, engazonneuses…), un feu se déclare à 10h30 dans un local aménagé pour l’application de peinture alors que le peintre s’est absenté momentanément. L’incendie, attisé par la ventilation de cette ‘cabine’ qui n’a pas pu être arrêtée, se propage dans le bâtiment de 1 000 m² et notamment le long du plancher en bois d’une zone d’entreposage surmontant le local. Une trentaine de pompiers maîtrise le sinistre avec 6 lances à débit variable de 500 l/min et protège une construction mitoyenne ainsi que des bouteilles de propane et d’acétylène. Le nombre insuffisant d’exutoires obligent les secours à percer des ouvertures dans la toiture du bâtiment afin d’assurer l’évacuation des fumées. Selon l’exploitant, le système de ventilation serait à l’origine du sinistre ; cette installation avait pourtant fait l’objet d’un contrôle électrique la semaine précédente. Le local ainsi que la zone d’entreposage sont détruits et le bâtiment est endommagé. Douze employés sont en chômage technique. Des eaux d’extinction présentant des traces d’irisation ont été évacuées par le réseau d’eaux pluviales de l’établissement ; aucune pollution n’a été signalée. L’exploitant doit transmettre à l’inspection des installations classées un rapport d’accident sous un mois.