A 12h44 dans une fabrique d’artifices ; des employés voient deux de leurs collègues avec leurs vêtements en feu. Ils lancent l’alerte et douchent les opérateurs. La combustion du produit, qui comporte 69 % de poudre noire, est très rapide. Les pompiers éteignent l’incendie du bâtiment en 15 minutes. Les 2 opérateurs décèderont des suites de leurs brûlures ; les dommages matériels s’élèvent à 50 000 euros.

Un opérateur n’a pas respecté la consigne orale qui lui avait été donnée d’emporter les matières finies dans le séchoir avant la pause déjeuner. Celles-ci, entreposées sur une remorque recouverte d’une bâche en PVC, a chauffé au soleil, conduisant à une auto-inflammation des 80 kg de composition pyrotechnique (à base de 69 % PN, 18 % de titane, 1.8 % de nitrate de potassium, 1 % d’aluminium…).

La production ces artifices (type « chrysanthème ») est suspendue. L’exploitant réexaminera les dangers potentiels des composants pyrotechniques et identifiera les sources d’inflammation, il rédigera des modes opératoires détaillés et veillera à leur respect.