Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 7h50 sur des caisses en bois contenant des pièces à peindre (métalliques ou en polymères ?) entreposées dans l’atelier de montage d’une usine de 15 500 m² fabriquant des luminaires. L’intervention des employés avec des extincteurs ne permet pas de maîtriser le sinistre. Le personnel est alors évacué, l’électricité et le gaz sont coupés et les pompiers alertés. Une explosion se produit (canalisation de gaz des radiants de chauffage ?), propageant rapidement l’incendie dans l’atelier et dans les bureaux administratifs attenants. Malgré des difficultés d’approvisionnement en eau (débit du réseau insuffisant), la soixantaine de pompiers mobilisés maîtrise le sinistre vers 10 h ; les secours ont dû mettre en place un pompage dans une réserve d’eau située à 200 m du lieu de l’incendie. L’atelier de montage de 6 000 m² et la moitié des bureaux sont détruits. La présence de murs et de portes coupe-feu 2 h a permis de limiter le sinistre ; les locaux de stockage de matières premières et produits finis, ainsi que l’atelier de peinture dégraissage ont été préservés, mais 134 employés sont en chômage technique. Une partie des eaux d’extinction a été confinée sur le site. L’expertise judiciaire effectuée ne permet pas de déterminer l’origine du sinistre. Pour la reconstruction des bâtiments, l’exploitant prévoit une structure en béton armé, des murs coupe-feu 2 h auto-stables notamment entre les bureaux et l’atelier, des cantons de désenfumage et des exutoires de fumées à ouverture automatique. Une détection incendie, l’asservissement de la fermeture des portes coupe-feu à cette détection et la mise en place d’un réseau de RIA dans les locaux à risques sont également prévus.