Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le 16 août, la batterie d’un condensateur d’une armoire électrique flashe dans une usine de fabrication de peinture. Les fumées déclenchent l’alarme. Les sécurités coupent l’alimentation générale du site. Les pompiers internes interviennent, le POI est déclenché et les pompiers externes restent en soutien. La perte d’utilité électrique provoque la mise en sécurité des équipements dont un réacteur. Les réactifs sont vidangés vers les cuves d’isolement adaptées. En vue du redémarrage des installations, la société décide de transférer les 48 kg de peroxyde de la cuve de sécurité dans un fût de 200 l en les diluant afin de les stabiliser. Le fût est posé contre un mur en attente d’enlèvement puis destruction dès le lendemain.

Mais, pendant le débriefing de l’incident de la veille, vers midi, le couvercle du fût est projeté sous l’effet de la dégradation du peroxyde dilué. Le POI est de nouveau activé. Une trentaine d’employés est évacuée, un périmètre de sécurité est établi. Les pompiers internes arrosent le fût et disposent des absorbants pour éviter le déversement des eaux de refroidissement, potentiellement souillées, dans le réseau d’eaux pluviales. Le fût de peroxyde est ensuite disposé dans une cuve de 1 000 l remplie d’eau. Le POI est levé vers 13 h 15 et le personnel réintègre les locaux. Les employés nettoient la zone tandis que l’exploitant finalise les consultations pour l’enlèvement et l’élimination des déchets. Il n’y a pas eu de dégradations de matériels de production ou de sécurités. Le réacteur ainsi que sa cuve de sécurité sont remis en marche rapidement.

Des compléments à la procédure d’alerte du POI seront apportés, la procédure de mise en sécurité et sa gestion postérieure seront formalisées. L’exploitant doit rédiger un rapport.