Pollution
Humain
Environnement
Economique

Sur le site d’une usine de fabrication de boites de vitesse pour l’automobile, une cuve de récupération des égouttures de copeaux d’usinage déborde le samedi du week-end de Pâques. L’huile de coupe imprègne, puis traverse un mur non étanche et s’écoule dans un avaloir du réseau des eaux pluviales de l’établissement. La détection d’hydrocarbures dans ce réseau déclenche la vanne d’obturation automatique. Toutefois, de l’huile s’est déjà écoulée plus en aval et se déverse dans la CHENEAU. Le mardi suivant, le service des eaux constate une pollution du ruisseau et alerte les pompiers qui installent 2 barrages sur la rivière. Les recherches effectuées par les agents de ce service permettent d’identifier le responsable du rejet. Informée le jour même, l’inspection des installations classées effectue une enquête. Des défaillances matérielles et des anomalies d’organisation sont à l’origine de l’accident : dysfonctionnement du dispositif de contrôle de niveau haut de la cuve d’huile, délai de fermeture de l’obturateur trop long, déversement dans le réseau public non décelé par l’exploitant, communication interne insuffisante (le service environnement de l’usine n’a eu connaissance de l’incident qu’à la suite des visites du service des eaux et de l’inspection des installations classées). L’exploitant remet en état son dispositif de contrôle de niveau haut et prend en charge les frais de rinçage du réseau et d’élimination des hydrocarbures récupérés. L’inspection propose au préfet un arrêté de prescriptions complémentaires.