Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un parc de stockage d’hydrocarbure d’une raffinerie, une fuite de 50 m³ d’hydrocarbure aromatique se produit à partir d’un réservoir vertical à toit flottant de 10 000 m³. Celle-ci est découverte par un opérateur lors d’une prise d’échantillon au cours du transfert du produit vers une unité de fabrication. L’opérateur stoppe l’écoulement en fermant la vanne de purge. Une partie des hydrocarbures est retenue dans l’anneau de rétention et le reste se répand par débordement dans la cuvette de rétention (présence de 2 taches de 10 m² au sol) et s’infiltre. Les hydrocarbures contenus dans l’anneau sont pompés. L’exploitant stoppe l’exploitation du bac concerné dans l’optique d’une vidange totale et d’un dégazage afin de permettre des investigations complémentaires (origine de l’avarie, nature de la réparation). En outre, il met en place une pompe de débit 40 m³/h dans un puits préexistant, situé à 30 m en aval hydraulique de la pollution de manière à contenir une éventuelle pollution de la nappe. Cette mesure s’accompagne d’un suivi de l’évolution de la qualité des eaux pompées. Le surlendemain, l’industriel constate l’arrivée dans le puits de pompage des premières traces d’hydrocarbures. Il fait appel à un hydrogéologue pour l’assister dans les mesures complémentaires à prendre. Selon l’exploitant, la fuite provient d’une avarie du système de purge des eaux pluviales du toit flottant, situé à l’intérieur du réservoir ; des hydrocarbures se sont écoulés par la vanne de purge au pied de bac dans l’anneau de rétention entourant le réservoir. Cette vanne, en position normale, doit rester ouverte pour permettre l’écoulement des eaux de pluie du toit flottant. Par ailleurs, l’exploitant identifie sur son site les bacs disposant d’équipements configurés à l’identique : un seul bac est dans ce cas et est mis à l’arrêt dans l’attente d’une vérification.