Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une fonderie d’aluminium, un feu se déclare à 8h10 dans la cabine de vernissage par pulvérisation d’une ligne de peinture de jantes d’automobiles. Averti d’une anomalie de fonctionnement par un témoin lumineux du tableau de commande de l’installation, un opérateur se rend sur les lieux, aperçoit des flammes et donne l’alerte. Les alimentations en énergie sont coupées et des bidons de peintures, de solvants et de vernis (PE : 21 et 55 °C) stockés à proximité sont évacués. Le personnel utilise 3 extincteurs à poudre, puis un RIA inadapté (longueur de tuyau insuffisante), mais ne peut maîtriser l’incendie qui sera finalement éteint par les pompiers avec une lance à mousse. Les eaux d’extinction sont collectées dans une fosse de rétention, aucun rejet à l’extérieur n’est constaté. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les dommages matériels sont importants et entraînent une perte d’exploitation. Le plan d’opération interne (POI) n’a pas été déclenché.

Une défaillance matérielle, électrique ou mécanique, serait à l’origine des faits. A la suite du sinistre plusieurs mesures sont envisagées : détection et arrêt automatique des lignes de ‘peinture’ en cas de départ de feu, extinction automatique, report des alarmes incendie au tableau de commande des installations, dispositifs de protection contre la propagation des flammes dans le réseaux d’évacuation des eaux de peinture de cabine, vérification des RIA (notamment longueur de tuyau).