Pollution
Humain
Environnement
Economique

Depuis le 23/08/2003, 20 cas groupés de légionellose sont dénombrés dans une zone de 3 km de diamètre située à l’est de la ville. D’après les dates d’apparition des premiers symptômes, la période de contamination est située entre les 13 et 21/08. Dès le 29/08, la DRIRE établit, après réunion de crise en préfecture, un recensement exhaustif des installations présentant des circuits de refroidissement sises dans le périmètre incriminé. Le 29/08, la préfecture prend successivement des arrêtés suspendant l’utilisation de ces installations jusqu’à obtention des résultats d’analyses et impose la vidange complète, le nettoyage et la désinfection des circuits. Leur remise en service est conditionnée (concentration en légionelles < 10^3 UFC/l). Du 30/08 au 08/09, la DRIRE effectue 10 visites de contrôle pour vérifier l'arrêt effectif de ces tours aéroréfrigérantes (TAR) et définir leur classement au regard de la nomenclature : 4 relèvent du régime déclaratif, une n'est pas classée. Le 08/09, les résultats d'analyses des prélèvements effectués le 29/08 sur 4 tours (la 5ème étant vide : autocontrôle réalisé 3 jours plus tôt par l'exploitant) précisent les concentrations (UFC/l) suivantes : patinoire 850 000, banque 30 000 et galerie marchande 750. Le 10/09, 3 arrêtés de suspension sont reconduits après résultats positifs des analyses de 3 des 5 installations étudiées, et ce, jusqu'à obtention des sérotypes et génotypes. Ils conditionnent tout redémarrage à la mise en place d'un traitement en continu avec alternance de produits désinfectants et imposent de réaliser 2 prélèvements à 10 et 20 j après la remise en service. 2 des 5 tours pour lesquelles les concentrations sont inférieures aux limites de détection ne sont pas visées par ces nouvelles prescriptions. Au 24/09, seule la patinoire est mise hors de cause.