Un feu se déclare dans un stock de palettes en bois dans l’enceinte mais hors des bâtiments d’une usine de matériels de rangement en métal (20 000 m² construit sur 4 ha). Le gardien qui effectue sa ronde de nuit peu avant 2 h, alerte les pompiers. L’incendie se propage très vite à un bâtiment de stockage voisin du stockage de palettes, puis aux ateliers de production et à certains bâtiments de stockage de produits finis (classeurs métalliques et plastiques). Une centaine de pompiers maîtrise le feu après 4 h d’intervention, déploiement de 17 lances et utilisation de 1 200 m³ d’eau prélevée sur 2 poteaux d’incendie et dans le LOIR bordant l’usine. Aucune victime n’est à déplorer et la rivière ne semble pas avoir été polluée. Les dommages matériels sont importants : 8 000 m² de bâtiments détruits et 4 000 m² de toitures endommagées par les gaz chauds. Les installations de peintures sont touchées toutefois les fûts de peinture ont pu être sortis des ateliers dès le début de l’incendie. Le stockage de ces peintures et une citerne de propane de 13 t ont été protégé par l’arrosage des pompiers. Les installations de traitements de surface sont détruites (tunnel de dégraissage-phosphatation) mais les bains de traitement ont été retenus dans les rétentions et dans le réseau d’égout interne fermé par une vanne dès l’intervention des pompiers (présence d’un responsable du service maintenance). Le décaissement de quais de chargement a permis de retenir les eaux d’extinction sur une autre partie du site. Les eaux polluées sont évacuées dans un centre de traitement spécialisé. Les 90 employés sont au chômage technique. L’exploitant envisage une démolition rapide des bâtiments endommagés pour la reconstruction de nouvelles installations.