Une série d’explosions suivie d’un incendie se produit à 13h27 dans une usine de production de feux d’artifices de divertissement située à 5 km du centre ville, dans une zone peu habitée. Les secours, appelés à 13h30, arrivent sur le site à 13h40 ; il maîtrisent l’incendie vers 14h avec 15 véhicules de lutte incendie. Trois ambulances prennent en charge 4 passant blessés par l’explosion (souffle, débris). Parmi les 28 employés travaillant sur site au moment de l’accident, 9 sont tués et 2 bléssés.

Les dommages sont considérables : 6 des 25 bâtiments de l’usine de 20 000 m2 sont détruits dans le sinistre, des bris de vitres sont constatés sur les bâtiments proches de l’usine, dont un lycée technique à 300 m, 8 voitures sont endommagées à 50 m de l’établissement.

D’après l’enquête, rendue difficile par la destruction des bâtiments concernés et la mort des employés, la première explosion se serait produite dans un atelier de fabrication, pendant le chargement ou la mise en liaison d’artifices (initiation par impact, friction ou électricité statique). Elle se serait transmise ensuite aux stockages situés à quelques mètres (effet domino).

L’usine était autorisée à stocker jusqu’à 9 t de poudre noire. De grandes quantités d’explosifs stockés illégalement sur le site, notamment dans le stockage réservé aux matières premières non explosives, dans le stockage intermédiaire et dans l’atelier de mélange, ont aggravé les conséquences de l’accident.

Une précédente inspection n’avait pas montré de problème particulier sur le site. Le gouvernement renforce le système de supervision par les différentes autorités en charge.