Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie se déclare en fin de journée dans un amoncellement de carcasses de voiture et de différents matériaux métalliques pré-broyés d’une société de récupération, de broyage et de triage de déchets métalliques. L’alerte est donnée par des passants. Le stockage est dispersé par le personnel à l’aide des grues de l’établissement. Les pompiers mettent en place un dispositif important et, la ressource en eau étant insuffisante, déroulent 2 tuyaux d’un km vers la réserve d’eau d’un établissement voisin. Malgré un dégagement de fumée important, issue du brûlage des produits combustibles et de plastiques présents dans le stockage, le feu reste confiné dans le principal stockage à coté du broyeur. Le feu est maîtrisé le lendemain matin après 8 h de lutte et l’activité reprend normalement. Le feu s’étant déclaré pendant une mise à l’arrêt, aucun personnel ne se trouvait sur le site et aucun blessé n’est à déplorer. Les dommages matériels se limitent au stockage de déchets et aux grues ayant servi à circonscrire l’incendie. Les eaux d’arrosage de l’incendie, après ruissellement, sont stockées dans une aire de confinement appartenant à une société voisine. Ces eaux sont pompées et rejetées sans contrôle dans le réseau d’eaux usées communal, des analyses sont en cours sur le résiduel d’eaux d’extinction. L’origine de l’accident n’est pas déterminée avec certitude, selon l’exploitant, il s’agirait d’un échauffement dans le coeur du stockage associé à un effet de loupe d’un morceau de verre. Le sinistre met en évidence l’insuffisance de la ressource en eau, la mauvaise gestion du confinement des eaux d’extinction et l’absence d’une procédure incendie. L’inspection des installations classées constate les faits et propose différentes sanctions administratives pour non respect de diverses dispositions d’arrêtés préfectoraux réglementant le site.