Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de fluorure d’hydrogène (HF) se produit sur une tuyauterie dans un atelier de fabrication d’une usine chimique. Deux sous-traitants, effectuant des travaux de peinture dans ce bâtiment, sont blessés. Les 2 peintres répandent du HF sur leur passage lorsqu’il quitte le bâtiment. Lorsque ce dernier est évacué, 12 autres sous-traitants sont exposés au HF. Les 14 sont transportés à l’hôpital pour un contrôle. Ils ressortent 1 h après leur arrivée.

La fuite s’est produite sur une ligne qui reliait un réacteur de procédé de fluoration électrochimique avec un système de vide. Le réacteur était hors d’usage pour l’entretien. Il a été purgé et testé sous pression avec de l’azote. La fuite s’est produite après le test de pression, lorsque l’azote était détourné vers le système de vide. Le vide a été créé par un jet de vapeur haute pression. La vapeur et les gaz d’évent ont été mélangés dans le système à vide avant d’être pulvérisé. Des gaz, contenant principalement de l’azote et du HF, sont libérés.

La corrosion présente à proximité d’une soudure, en raison de la présence d’eau, est à l’origine de l’incident. Les tuyaux sont construits en acier au carbone, matériau satisfaisant pour le fluorure d’hydrogène anhydre. Cependant, il ne peut résister au fluorure d’hydrogène contaminé par l’eau. L’eau provenait du système de vide, qui avait deux sources possibles de vapeur d’eau à haute pression et l’eau utilisée dans le condenseur de pulvérisation.

La leçon à retenir est que lorsque le HF peut être contaminé par l’eau, l’acier au carbone n’est pas un matériau de construction acceptable. L’exploitant prévoit d’utiliser dorénavant une tuyauterie avec une doublure protectrice de teflon. Le concept du système de vide n’était pas optimal. Une meilleure alternative pour le condenseur de pulvérisation est un condensateur fermé. Celui-ci ne sert pas de source d’humidité.