Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite évaluée selon l’exploitant à moins de 10 kg de chlore a lieu lors du redémarrage d’une salle d’électrolyse dans une usine chimique. Un capteur détectera 15 min plus tard un pic de 0,8 ppm de Cl2 en périphérie nord du site. Aucune gêne ne sera ressentie par la population. L’arrêt de la salle d’électrolyse durant 2 h avait été provoqué par un manque d’eau de refroidissement qui a entraîné l’arrêt des groupes froids puis des compresseurs chlore de l’usine. Une analyse des défaillances révèle qu’une erreur de 90 ° a été commise dans l’angle d’ouverture d’une vanne lors de son remontage. Cette vanne, en s’ouvrant au lieu de se fermer, a entraîné la vidange du circuit de refroidissement lors d’un décolmatage de filtre. Le dégagement de chlore après l’arrêt prolongé de la salle d’électrolyse est sans doute dû à un bouchage de dôme provoqué par le refroidissement des cellules. L’exploitant corrige le montage de la vanne, ainsi qu’un défaut d’automatisme ayant entraîné une discordance dans le fonctionnement des vannes que commande la détection de niveau très bas du bassin d’eau associé au circuit fermé des tours de refroidissement. Une alarme de température haute est installée sur les compresseurs dont l’arrêt sera asservi à cette température. Des piquages sont installés sur les condenseurs et les compresseurs pour permettre un fonctionnement de secours en eau perdue.