Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une centrale thermique, un rejet accidentel de 100 à 200 m³ d’effluents chargés en oxydes de fer se produit dans l’un des bassins du port. Il est détecté lors d’une ronde (coloration marron des eaux). Pendant l’arrêt de tranche en cours, les réchauffeurs d’air de combustion des générateurs de vapeur, encrassés par des dépôts de cendres volantes, sont nettoyés. Cette opération est réalisée tous les 2 ans. A cette occasion, les trappes de visite des réchauffeurs sont ouvertes et les appareils nettoyés avec à l’eau sous pression (pas de produit de nettoyage). Les effluents sont canalisés vers un bassin interne (SNM) à titre exceptionnel avant leur élimination dans la station de traitement des effluents de l’installation de désulfuration des fumées.

Le bassin est muni de 2 vis d’Archimède qui, en fonctionnement normal, évacuent le trop plein vers le bassin des eaux résiduaires puis vers le bassin du port. Les vis, dans la configuration des travaux, auraient dû être consignées à l’arrêt, ce qui n’était pas le cas. Plusieurs dysfonctionnements d’organisation sont constatés : consignation demandée pour le lendemain, problème d’interface entre 2 structures concernées (arrêt et gestion des consignations), chantier sous responsabilité de la maintenance mais suivi des effluents fait par un autre service, chantier en continu (jour/nuit) avec des rondes uniquement de jour (d’où retard de détection).