Pollution
Humain
Environnement
Economique

Peu après 18 h, un feu se déclare dans une entreprise de grenaillage et thermolaquage. Une entreprise voisine, voyant des fumées sortir du bâtiment, donne l’alerte. Les pompiers circonscrivent l’incendie vers 19h15 et quittent les lieux à 21h15. Une partie de la chaîne de thermolaquage est détruite. La mezzanine située au-dessus de la zone de refroidissement des pièces et servant au stockage des documents papiers et archives est détruite. Le bardage du bâtiment, les installations électriques, plusieurs machines et le stockage de peintures poudre sont endommagées. Les eaux d’extinction incendie ne sont pas retenues sur site. Sept personnes sont en chômage technique jusqu’à la rénovation des bâtiments qui prend plusieurs mois.

L’origine de l’incendie se situe en sortie du four de la chaîne de thermolaquage, au niveau de la zone de séchage, refroidissement des pièces. Une pièce, hors norme de 10,30 m est thermolaquée puis introduite dans le four qui ne mesure que 10,20 m de longueur, soit 10 cm de moins que la pièce. L’opérateur en charge du thermolaquage sait qu’il ne pourra pas fermer le four. Il s’appuie sur le fait que ce type de pratique a déjà été réalisé et qu’il a une contrainte de temps car la pièce doit être livrée le lendemain matin. Il laisse donc la porte de sortie du four légèrement entrouverte et met le four en marche vers 17h20. La cuisson dure 20 minutes et s’arrête automatiquement avec un système de minuteur. Le refroidissement de la pièce doit se poursuivre toute la nuit. A l’heure de fin de poste, les opérateurs quittent l’atelier alors qu’il reste 10 minutes de cuisson. Aucune surveillance n’est assurée. La température extérieure ce jour-là est de 34 °C.

Les règles de bon fonctionnement de l’atelier sont rappelées au personnel.