Un porte-conteneurs heurte un récif et s’échoue à 400 m au large des côtes du district de Shimen, par 7 m de hauteur d’eau dans un environnement très sensible (zone de pêche, sites touristiques, centrales nucléaires). Les 21 membres d’équipage sont secourus. Quatorze jours plus tard, le navire commence à se briser en deux, sous le ballotement des vagues. Une partie des conteneurs tombent à l’eau. Plus de 300 t de carburant et 100 t de produits chimiques se déversent et polluent les plages. Une pollution des prises d’eau d’une centrale nucléaire proche est également crainte. Les gardes-côtes installent des barrages flottants. Les hydrocarbures sont ensuite pompés.

Travaux de dépollution

Parallèlement, une centaine de personnes nettoie le littoral. L’armateur affrète plusieurs grues afin de récupérer les conteneurs échoués sur les plages. Des moyens aériens, des satellites et des radars côtiers sont en outre utilisés pour suivre l’étendu de la pollution. Les équipes d’experts impliqués mettront plus de 5 mois pour venir à bout des opérations de lutte antipollution maritime et d’enlèvement de l’épave. A la fin des opérations de nettoyage des côtes, plus de 66 m³ d’hydrocarbures sont récupérés ainsi que 128 t de déchets souillés. L’accident retient par ailleurs l’attention des médias.

Cause de l’événement

Une avarie de machine couplée aux mauvaises conditions météorologiques sont à l’origine de l’accident. En effet, sous l’influence de la forte mousson d’hiver, la zone dans laquelle se trouve le navire est balayée par des vagues pouvant atteindre 6 m de haut ainsi que des vents de force 12.