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Vers 1 h, l’exploitant d’un élevage de volailles reçoit un message d’alerte standardisé lui indiquant une anomalie dans un de ses bâtiments. A son arrivée, il constate que la température intérieure est montée à 52 °C et qu’une des chaînes d’alimentation a disjoncté. Les canons à air chaud sont normalement à l’arrêt, sans alarme de défaut. En ouvrant la porte de la salle d’élevage contenant 34 000 poussins, l’exploitant constate une épaisse fumée. Il coupe l’alimentation en gaz des canons à air chaud, appelle les secours et actionne la brumisation du bâtiment, normalement utilisée lors des fortes chaleurs. La température redescend à 29 °C. Les pompiers éteignent l’incendie.

L’ensemble des animaux meurt asphyxié. La structure du bâtiment est préservée. Les panneaux d’isolation, des rails d’alimentation et d’abreuvement sont remplacés. Les canons à air chaud ne sont pas dégradés. Les pertes de production sont évaluées à 12 000 € et le remplacement des équipements intérieurs à 10 000 €

Selon les premières constatations, le moteur de brassage d’un canon à air chaud aurait disjoncté. L’incendie a pu démarrer à la suite d’une étincelle électrique dans le moteur de brassage ou d’un problème de combustion du gaz dans le canon à air chaud. Des projections incandescentes auraient enflammé la litière.

L’exploitant, après demande de l’inspection des installations classées, étudie la possibilité d’isoler automatiquement la citerne de gaz d’alimentation des canons à air chaud en cas d’élévation anormale de la température dans les locaux. De plus, il met en place un test de bouchage des arrivées d’air provenant des canons de chauffage avant le paillage des bâtiments afin de prévenir l’encrassement de leur corps de chauffe.