Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une émission anormale de nickel (Ni) à l’atmosphère se produit dans une entreprise de production de bougies d’automobiles à la suite du dysfonctionnement du ventilateur d’extraction des gaz de l’atelier de traitement de surface. L’alerte est donnée par des riverains du site après constat de dommages sur la végétation de leurs jardins. L’exploitant recommande aux habitants du voisinage de ne pas consommer les légumes des potagers et fait réaliser des prélèvements des sols et des végétaux. Les résultats des analyses montrent des concentrations de nickel dans les sols comparables à celles observées en France mais, pour les légumes, des teneurs dépassant significativement les normes recommandées par l’agence française de sécurité sanitaire des aliments (0,6 mg/jour de Ni dans les aliments consommés de manière répétée).

Au regard des résultats et par précaution, le préfet interdit par arrêté la consommation des végétaux produits hors serre dans un rayon de 500 m de l’établissement. Le préfet suspend également le fonctionnement de l’atelier de traitement de surface incriminé et demande à l’exploitant des analyses complémentaires en élargissant le périmètre des prélèvements et le nombre de produits analysés, une évaluation des risques sanitaires des rejets et de leurs impacts sur les milieux par un tiers indépendant ainsi que des mesures pour garantir un usage sans danger des terrains pollués. Une enquête judiciaire est effectuée. Des travaux de maintenance mal maîtrisés du système de ventilation de l’atelier de traitement de surface sont à l’origine de la pollution. Durant l’intervention, du nickel collé aux pales du ventilateur est tombé au fond de celui-ci et a obstrué le dispositif de vidange des vésicules de Ni vers la station de traitement des eaux de l’établissement. Lors de la remise en route du système de ventilation des concrétions et du nickel en solution ont ainsi été rejetés à l’atmosphère.

L’activité de l’atelier redémarre le 27 juin après remise en état des installations d’extraction des gaz et mesure d’une concentration de nickel de 0,134 mg/m³ dans les émissions atmosphériques, inférieure à la valeur limite admissible de 5 mg/m³ ; un suivi journalier des rejets dans l’air est mis en place durant 1 mois.