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Une décomposition de 800 l d’eau oxygénée à 35 % (H2O2) se produit dans un conteneur stocké dans une usine de fabrication de matériels électriques en cours de démantèlement. Un employé constate le bouillonnement et donne l’alerte. Le conteneur en plastique d’une capacité de 1 m³ est isolé, bouchon ouvert, au milieu d’un parking et les pompiers sont appelés. Trois employés se plaignant d’irritations des voies respiratoires sont examinées sur place par l’équipe médicale des secours. La police établie un périmètre de sécurité et la circulation routière sur les quais de l’ISÈRE est interrompue par précaution ; les pompiers mettent en place une lance en rideau d’eau. Une heure plus tard, le risque d’explosion étant écarté le périmètre est réduit à 10 m autour de la cuve. En début d’après-midi l’H2O2 est diluée et évacuée dans un camion-citerne d’une entreprise spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets.

La veille de l’incident, 1 100 l d’H2O2 avaient été transvasés depuis une cuve process dans le conteneur impliqué (800 l) et dans un second récipient identique (300 l). Selon l’exploitant, les 2 conteneurs fournis par un sous-traitant avaient été nettoyés avant leur remplissage, le transfert de l’eau oxygénée avait été effectué avec la pompe process et le flexible utilisée lors du transvasement était neuf. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant : un examen du fond de la cuve process et une analyse des éventuels résidus de fond de cuve, un rapport sur l’incident avec une analyse des causes, ainsi que l’évacuation du conteneur de 300 l dans la journée, et la conservation des échantillons du produit pour des analyses ultérieures.