Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des odeurs de solvants sont ressenties dans le centre des impôts. Le 16/08 et le 30/08, l’inspection des installations classées est contactée par le médecin du travail à ce sujet. Dans un premier temps, aucune origine précise n’est identifiée bien qu’une usine de fabrication de peintures et vernis soit suspectée. Entre le 30 et le 31/08, l’origine des odeurs est identifiée. Il s’agit bien de l’usine suspectée. Une fuite de solvant est mise en évidence sur une pompe qui relève les eaux d’infiltration autour de citernes à solvants enterrées et les rejette dans le réseau. Une défaillance dans la liaison entre citernes entraîne l’évacuation de solvants par un piquage et leur écoulement dans la fosse de la citerne avant reprise par la pompe. Le produit en cause est un solvant de lavage contenant de l’acétate d’éthyle, de l’éthanol, de la méthyléthylcétone (MEK), de l’isopropanol, de l’acétate d’isopropyl et du propanol. Tout ce dispositif est neutralisé dès le 31/08. Les eaux pompées sont mises en conteneurs pour être traitées en centre extérieur. L’entreprise suit l’évolution de la phase solvant dans le regard de pompage. Cette phase est inexistante depuis le 12/09. Le 10/09, les employés du centre des impôts se plaignant encore d’odeurs suspectes, les services de la ville décident de purger les canalisations en 2 fois. Le 21/09, lors d’un nouveau contrôle, aucune odeur n’est perceptible dans le regard situé près du branchement du centre des impôts. Les services de la ville signalent à l’inspection des installations classées que le système d’assainissement des impôts est non conforme du fait de l’absence de siphon au raccordement sur le réseau et de l’absence d’évent sur la canalisation interne. Le 30/09, l’inspection effectue une visite sur place confirmant la situation. Par précaution, il est demandé à l’entreprise de boucher la canalisation qui sert au refoulement de la pompe incriminée.