Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 2h15, dans un centre de tri de déchets fermé à cet horaire, un feu se déclare sur un tas de déchets contenant 30 % de bois, 30 % de carton, 20 % de gravats, 10 % de DIB et 10 % d’encombrants entreposé sous un auvent. L’alarme se déclenche. Les pompiers, alertés par le gardien, s’alimentent sur une borne à incendie. Les vannes d’isolement sont fermées à l’arrivée du cadre d’astreinte. Auparavant, une partie des eaux d’extinction a rejoint la SEINE après transit par un séparateur déshuileur. Un agent du service de l’électricité coupe l’alimentation générale. Un responsable sépare les déchets au moyen d’une pelle. Les déchets mouillés sont regroupés dans une zone balisée et surveillé. Les eaux d’extinction sont pompées et 47 t de déchets incendiés sont évacuées vers une installation de stockage.

Selon l’exploitant, la présence dans le tas de déchets de batteries ou aérosols serait à l’origine de l’accident. Le gardien présent sur les lieux n’est pas intervenu dès le départ du feu (pas de tentative d’extinction malgré la présence d’un RIA dans une zone non exposée au feu, pas de fermeture des vannes de confinement).

Suite à l’accident, l’exploitant :

  • revoit le champ d’intervention de la société de gardiennage ;
  • commande des caméras thermiques afin que les gardiens puissent les utiliser lors des rondes ;
  • met en place des astreintes avec une société spécialisée pour les prestations de pompage des eaux usées en cas d’urgence ;
  • étudie un système d’organisation territoriale permettant d’avoir à disposition un conducteur d’engin mobilisable (l’accident étant survenu pendant les heures de fermeture du site) ainsi qu’un électricien (pour pouvoir rapidement couper l’alimentation électrique générale).

Un nouvel incendie survient sur le site un mois plus tard (ARIA 53949).