Vers 14 h, dans une usine de chimie fine fabricant des tensioactifs, une explosion se produit dans un réacteur de 3 000 l (en acier inoxydable) lors de l’ajout de 32 kg de peroxyde d’hydrogène par le trou d’homme. L’opération en cours consistait au blanchiment à l’eau d’un adoucissant solide (solide inflammable cat. 2 et irritant cat.2). Le feu est étouffé par les opérateurs. La zone est lavée par de l’eau sous pression, récupérée pour un traitement interne.
1 opérateur décède et 2 autres subissent de graves brûlures.
Plusieurs causes sont à l’origine de l’évènement :
- présence de nickel en quantité anormale dans un composant de l’adoucissant fabriqué ;
- ajout d’eau oxygénée se décomposant en oxygène gazeux, provoquant, à 74 °C, l’auto-inflammation des vapeurs d’isopropanol ;
- la concentration en peroxyde est à 42 %, alors que les exigences sont de 30 % ;
- pas de procédure existante pour le transfert dans le réacteur.
Suite à l’explosion, l’exploitant décide de mettre en place les actions correctives suivantes : une formation et une information sur les risques lors des opérations dangereuses ainsi qu’une amélioration des contrôles des matières premières.