Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 15h45, un feu se déclare dans une alvéole constituée de blocs en béton contenant 100 m³ de mousse de polyuréthane issue du démantèlement de réfrigérateurs sur un site de traitement (démantèlement et broyage) de déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE de type gros électroménagers à production de froid). Des sous-traitants présents interviennent avec un RIA et préviennent l’exploitant et les pompiers. Vers 16 h, l’incendie est éteint. A leur arrivée, les pompiers prennent le relais et finalisent l’arrosage du tas de mousse polyuréthane (PU). Les eaux d’extinction sont absorbées par le tas de mousse. Les déchets brûlés sont intégrés aux autres déchets de mousse et envoyés dans la filière habituelle d’incinération en cimenterie.

Plusieurs hypothèses sont mises en avant :

  • origine criminelle : une inspection de la clôture grillagée entourant le site est réalisée avec les gendarmes.
  • effet “loupe” : d’après l’exploitant, le stock contenait davantage de petits morceaux de plastiques recouverts d’aluminium que d’habitude. En effet, une presse à pellet extrayant le gaz de la mousse polyuréthane des réfrigérateurs était en cours de test et de réglage. La présence de morceaux d’aluminium en quantité importante est liée au démarrage de la ligne et aux réglages des flux de séparation aéraulique. L’exploitant émet l’hypothèse d’un effet loupe sur ces résidus d’aluminium.
  • auto-combustion.

Suite à l’accident, l’exploitant fait réaliser un audit par un expert d’une compagnie d’assurance afin d’évaluer le risque incendie sur la totalité du site.