Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche à 9h05, dans une usine fabriquant de l’aspartame, le compensateur en téflon d’un réacteur éclate. La moitié du mélange composé d’acide formique et d’anhydride acétique est projetée sur plusieurs mètres. Un opérateur reçoit de l’acide sur le visage et 3 autres sont incommodés. Ils sont transportés à l’hôpital. Le personnel nettoie la zone à l’eau durant plusieurs heures. Les déchets liquides et les cristaux sont recyclés en interne.

Un débitmètre défaillant a conduit à l’introduction de 1 500 l d’acide formique au lieu de 500 l. L’absence d’alarme reliée au niveau haut du bac n’a pas permis d’identifier le problème. Cet apport trop important, ajouté à la réaction chimique se produisant dans le réacteur, a entraîné une obstruction dans la conduite d’évacuation des gaz et occasionné une surpression. L’absence de vis de renfort pour maintenir le compensateur et éviter son déplacement latéral a conduit à son éclatement.

Un arrêté préfectoral de mesures d’urgence est pris. Le redémarrage de l’activité est subordonné à la réalisation des expertises et réparations, à l’identification de l’origine de l’accident et à la mise en œuvre des mesures correctives nécessaires. L’exploitant doit mettre à jour son étude de dangers.

Après l’accident, l’exploitant :

  • contrôle les débitmètres du site ;
  • remet à niveau les alarmes de sécurité ;
  • s’assure de la présence de visserie sur tous les compensateurs du site.