Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans l’après-midi, une fuite est détectée sur une canalisation transportant les effluents d’une usine de lactosérum vers la station d’épuration. Ces effluents, issus du traitement du lactosérum en cours de concentration, polluent un canal de la SAÔNE. L’exploitant stoppe la fuite vers 10 h le lendemain.

Un T avec une ouverture ronde avait été posé sur la canalisation pour permettre une éventuelle intervention. L’ouverture était fermée avec un bouchon formé d’un joint PVC et d’une plaque de métal. Avec le temps, ce joint s’est percé. La plaque de métal s’est retrouvée en contact des effluents. Elle s’est corrodée puis percée. L’exploitant prévoit d’installer un regard de visite afin de surveiller régulièrement ce T.

Des fissures au niveau du bassin d’aération avaient déjà été constatées le 25/10, lors de la visite de l’inspection des installations classées, indiquant un vieillissement des installations. L’inspection avait demandé une évaluation de l’étanchéité du bassin pour février 2018. Le 25/11, une autre fuite avait été identifiée sur une canalisation transportant les eaux de rinçage des cuves de lactosérum vers la station de méthanisation du site. Au vu de ces éléments, l’inspection propose au préfet un arrêté de mise en demeure imposant à l’exploitant les mesures suivantes :

  • sous 3 mois : récapitulatif des opérations d’entretien des canalisations de collecte enterrées et calendrier d’examen ;
  • sous 6 mois : vérification de l’étanchéité et de la résistance des canalisations. En cas d’identification d’un risque de rupture, intervention planifiée dans les 2 mois ;
  • sous 10 mois : vérification des organes permettant d’assurer le transit et le traitement des effluents ;
  • sous 12 mois : établissement d’une procédure de contrôle des canalisations et équipements susceptibles de conduire à un rejet d’effluent non traité vers le milieu naturel.