Vers 23h50, un déversement de 100 kg d’aluminium en fusion se produit sur le sol d’un l’atelier dans une fonderie d’aluminium à la suite d’une départ de feu sous un four de fusion. L’incendie se propage sur 50 m² et notamment sous une armoire de détection de chlore et sous le local de commande d’une machine à fil. L’exploitant déclenche son POI à 1 h. Le personnel de l’atelier est évacué. Les pompiers éteignent l’incendie vers 2h30 à l’aide de poudre d’alumine. Les réseaux sensibles d’alimentation du four (gaz et chlore), enterrés dans des caniveaux, sont recouverts de poudre d’alumine. Cette mesure de prévention, indiquée dans l’étude de danger s’avère efficace.

Les réseaux électriques, le système de détection chlore et la salle de contrôle de la machine à fil sont détruits. Les 3 à 4 t d’aluminium déversées et solidifiées sont découpées pour être retirée du sol. Les 2 fours à fusion et la machine à fil sont temporairement mis à l’arrêt.

Un opérateur a déversé une poche d’aluminium liquide dans un four alors que celui-ci était plein, ce qui a entraîné un débordement de métal par le bec verseur du four. Par ailleurs, selon l’exploitant il semblerait que l’opérateur n’avait pas positionné le joint entre le four et la goulotte servant à recueillir le métal, ce qui a occasionné les déversements de métal au sol. Il y a également eu défaillance de contrôle visuel du remplissage des fours alors que cette unique mesure de prévention mentionnée dans l’étude de danger semble être un contrôle visuel quotidien. L’exploitant envisage également une erreur d’orientation du camion vers le mauvais four.

L’exploitant réfléchit à la mise en place d’une zone de rétention pour permettre, en cas d’accident, un écoulement préférentiel en dehors des fourreaux et passage de câble.