Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une exploitation minière, un composant d’une pompe se rompt, entraînant la libération d’eau contenant du sulfure d’hydrogène. Un puits extrait le pétrole chargé en eau du sous-sol. Les hydrocarbures sont stockés dans un réservoir. L’eau en est extraite, puis est envoyée dans une station de pompage afin de la réinjecter dans le sous-sol. Cette opération vise à pressuriser le champ minier. Cette eau est chargée en hydrogène sulfuré (H2S), gaz incolore, inflammable, extrêmement toxique (500 ppm inhalés en 5 minutes suffisent à tuer une personne, 700 ppm en une ou deux inhalations également). La station de réinjection est équipé d’un système de détection d’H2S, muni de 8 détecteurs, dont 2 d’entre eux situés à l’intérieur de la pomperie. Dès que de l’H2S est mesuré par l’un des détecteurs, une alarme est retransmise aux employés de la station et un signal lumineux, sur le toit de la station, est allumé.

A 18h38, une alarme de niveau haut d’huile d’une pompe de la station se déclenche. A cette heure-ci, aucun employé n’est présent dans la station. A 18h43, une notification téléphonique automatique est transmise à un employé qui se rend sur place. Vers 21h30, n’ayant pas de nouvelle de son mari, l’épouse de l’employé se rend d’elle-même à la station d’épuration avec ses 2 enfants. A 21h58, les pompiers reçoivent un appel d’un possible malaise d’un homme à proximité de la station. A leur arrivée, ils ressentent une forte odeur d’œufs pourris, caractéristique de l’H2S. Voulant se mettre à l’abri, ils découvrent les enfants dans la voiture. Après s’être équipé d’un appareil respiratoire isolant, l’un des pompiers isole les enfants. Des renforts sont appelés. Les pompiers entrent dans le local, de l’eau continue à fuir de la pompe. Ils découvrent les corps de l’employé et sa femme décédés. Munis de leurs détecteurs, ils mesurent des niveaux d’H2S de 150 ppm et dans un cas, leur détecteur sature. Après prise de contact avec l’exploitant, les pompiers ferment une vanne d’isolement de la station avec le réservoir d’eau, mettant fin à la fuite au niveau de la pompe.

L’enquête réalisée révèle qu’un composant de la pompe de type “piston” était défectueux et désolidarisé de son emplacement. De plus, l’employé n’aurait pas consigner électriquement la pompe avant d’agir sur celle-ci. Aucune procédure pour cette intervention mise en œuvre par l’exploitant. La ventilation du bâtiment s’avérait insuffisante. L’employé ne portait pas de détecteur personnel d’H2S (celui-ci était resté dans son véhicule et était en état d’alarme). Il n’y avait pas de consigne particulière par son encadrement à ce sujet. Les alarmes relatives à la détection d’H2S à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment n’ont pas été transmises à l’automate de sécurité déclenchant les alarmes sonores et lumineuses. Les pompiers et l’exploitant confirment que le signal lumineux de détection d’H2S sur le toit du bâtiment n’était pas actif à leur arrivée.