Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 21h50, un feu se déclare dans une armoire électrique, située dans un local de 100 m², d’une société alimentaire spécialisée dans la transformation et la conservation de viande de boucherie. Douze employés sur place au moment des faits sont évacués. Les pompiers coupent l’alimentation électrique et maîtrisent le sinistre à l’aide d’extincteurs à poudre. L’incendie se propageant à la toiture, les secours mettent en place 4 lances dont une sur échelle. Le stockage de 11 t d’ammoniaque en RdC dans le local compresseur est protégé à l’aide d’une lance queue de paon.

L’incendie détruit 500 m² de locaux de maintenance. La chambre froide de stockage de 2 000 m² est préservée mais 1 000 t de produits finis sont pollués par les fumées (valeur approximative 2,5 M€). Des points chauds subsistent cependant dans la cloison isotherme de la chambre froide refroidie à l’aide d’une ventilation (combustion lente de polystyrène). Pour lever le doute, des percées sont effectuées dans la cloison constituée de panneaux sandwiches à l’aide d’une disqueuse. L’installation de réfrigération de l’entrepôt est préservée.

La coupure de l’alimentation électrique engendre 2 difficultés majeures : un problème de refroidissement des 2 cuves de CO2 et une montée en pression dans la cuve d’ammoniac (NH3). Un dépotage d’une partie de la cuve pour diminuer la pression de NH3 est prévu dans l’après-midi, tandis que le stockage de CO2 est sécurisé vers 17 h par réalimentation électrique des compresseurs au moyen d’une source extérieure.

L’inspection des installations classées est prévenue par l’exploitant. Le bâtiment de maintenance est détruit ainsi que 50 % du stock de viande contenu dans la chambre froide. L’installation électrique de l’établissement a subi des dommages majeures, compromettant une reprise rapide d’activité. Cette dernière pourrait prendre un mois. Le chômage technique pourrait aller jusqu’à 6 mois. Parmi les salariés, 50 des services techniques et administratifs travaillent sur le site pour remettre les locaux en état, 60 des services de production sont en chômage technique et 40 autres sont envoyés en renfort sur d’autres sites de production, dans le Morbihan et le Finistère, pour pouvoir honorer, dans la mesure du possible, les commandes des clients.