Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un feu se déclare peu après minuit sur le stockage à l’air libre de pneus broyés d’une usine de transformation de déchets de caoutchouc. Sur les 10 cellules, 2 sont touchées, entraînant la destruction de 1 200 m³ de pneus broyés. L’incendie menace de se propager aux autres cellules, un important panache de fumée se développe et de grandes flammes sont visibles sur plusieurs kilomètres. Les secours isolent le bassin de rétention des eaux usées du site du milieu extérieur et mettent en place une noria de camions-citernes pour alimenter leurs lances. Le feu est éteint à 2h45. Les débris sont ensuite déblayés. Les bâtiments et les machines situés à une quarantaine de m des cellules sont épargnés. Les stocks étant suffisants pour poursuivre la production, aucun chômage technique n’est envisagé pour les 26 employés. Le préjudice est estimé à 35 000 euros.

La gendarmerie effectue une enquête en visionnant notamment des bandes de vidéosurveillance. La piste d’un acte volontaire est écartée, aucune trace d’effraction n’ayant été relevée et le cadenas du portail étant intact à l’arrivée de secours. Un feu d’artifice avait été tiré à 22h30 à proximité mais, en l’absence de vent, les fusées sont restées à la verticale. Selon la presse, des lampions seraient à l’origine de l’incendie.

L’exploitant effectue des prélèvements et analyses (métaux, CAV, HAP, HCT, COHV, chlorobenzènes, alkylbenzène, phtalates, dioxines/furannes) dans les sols, les eaux et les végétaux. Des contaminations sont découvertes dans certains végétaux, mais sans lien avec l’incendie. L’exploitant évacue les suies, pompe les eaux d’extinction et cure le bassin, excave les sols superficiels du site ayant reçu des eaux d’extinction.