Pollution
Humain
Environnement
Economique

The summary of this accident has not yet been translated. In the meantime, please refer to the French summary :

Dans un dépôt de carburants pour l’aviation (Jet A-1), une fuite apparaît à la jonction entre le toit et la robe d’un réservoir enterré à double enveloppe de 2 200 m³ au cours d’un contrôle d’étanchéité quinquennal, alors que la mise en pression à 0,5 bar prévue par la réglementation n’a pas encore été réalisée. Des hydrocarbures s’écoulent sur les plaques de protection au sol entourant le réservoir, rejoignent une tranchée périphérique de collecte des eaux de pluie et s’infiltrent partiellement dans le sol sur une surface de 6 m². Un explosimètre est mis en place au niveau de la fuite et suivi en continu. Les pompiers sont appelés en appui mais n’interviennent pas ; 400 l de produit sont récupérés à l’aide d’une pompe légère. Peu avant 14 h, les tuyauteries sont remontées et le contenu du réservoir enterré est partiellement transféré vers les 2 autres réservoirs aériens du site afin de rabaisser le niveau du produit au dessous de celui de la fuite. L’opération s’accompagne d’un filtrage. Le 29/10, l’exploitant excave 18 m³ de terres souillées et les place sur une surface étanche à l’abri.

Informée le 28/10, l’inspection des installations classées constate la fuite sur site le 30/10, demande à l’exploitant un décompte des volumes perdus, une comparaison des analyses de l’eau d’un piézomètre proche avant et après le rejet complétée de prélèvements hebdomadaires pendant 1 mois, ainsi que la recherche de produit dans le sable du vide annulaire et la rétention du réservoir. Dans le puisard du réservoir, ni l’inspection visuelle ni le détecteur dédié ne mettent en évidence la présence d’hydrocarbure.

A la suite de l’accident, l’exploitant engage des travaux d’étanchéité provisoire (résine époxydique) pour éviter la contamination du produit, suivis de la vidange complète du réservoir et du contrôle non-destructif de la zone endommagée et de la soudure périphérique de la toiture. Un arrêté préfectoral complémentaire prescrit un contrôle visuel de la totalité de la résine epoxydique à l’intérieur du réservoir accompagné d’essais de magnétoscopie en cas de défaut, des contrôles d’épaisseur de tôle par ultrasons en fond de cuve et sur la robe, ainsi que la mise en place d’un trop plein sur la robe pour empêcher le liquide d’atteindre le toit du réservoir.

Le contrôle d’étanchéité précédent datant de 2004 et le contrôle d’épaisseur de la toiture et de l’intégrité des soudures par magnétoscopie en 2009 n’avaient décelé aucun défaut.