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Un feu se déclare un dimanche vers 6h30 dans un bâtiment de 2 500 m² d’une entreprise de galvanoplastie classée SEVESO seuil bas. Les services d’incendie et de secours sont alertés par le pilote d’un avion de tourisme qui survole la zone et aperçoit un panache de fumée alors qu’au même moment un véhicule de police se présente à l’entrée de l’usine après avoir aperçu la fumée. La circulation routière sur la N 2 est interrompue et les alimentations en gaz et en électricité sont coupées. Les 94 pompiers mobilisés maîtrisent le sinistre avec 4 lances à débit variable et évitent sa propagation à un bâtiment contiguë de 7 000 m² ; 2 policiers légèrement intoxiqués par les fumées sont soignés sur place. L’intervention des secours s’achève vers 19 h après l’extinction des points chauds et des travaux de dégarnissage et de déblai.

La charpente en bois du bâtiment est endommagée et la toiture est partiellement effondrée, mais les bacs d’acides et de produits chimiques n’ont pas été affectés par l’incendie ; les bains de traitement sont éliminés par une entreprise spécialisée. Les eaux d’extinction collectées dans un bassin de rétention sur le site sont traitées ainsi que les bains de rinçage dans la station interne de l’établissement. Les mesures de toxicité dans l’air, effectuées sous le vent aux abords de l’établissement par les pompiers, se sont révélées négatives. Une quarantaine d’employés est en chômage technique. Une défaillance électrique pourrait être à l’origine de l’incendie. L’exploitant doit adresser à l’inspection des installations classées un rapport sur les causes, circonstances et conséquences de l’accident.