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Un dimanche vers midi, un feu se déclare sur la chaîne de zingage électrolytique d’une usine de traitement de surface des métaux de 2 000 m². Un passant aperçoit des flammes sortant du toit et alerte les pompiers qui interviennent à 12h30 ; le sinistre est maîtrisé en 30 min. L’incendie est dû à la surchauffe d’une canne chauffante électrique, qui s’est automatiquement mise en service à 12 h dans une cuve de décapage vide. Ce bac en polypropylène avait été vidangé la veille pour remplacer le bain de traitement. La défaillance de la jauge de niveau du bain est à l’origine du maintien sous tension du tube thermoplongeur. Cinq cuves de traitement, un robot et les alimentations électriques des 3 autres automates, les conduites d’aspirations des vapeurs des bains et 250 m² de toiture sont détruits ou endommagés. Les 3 000 l d’acide chlorhydrique à 33 % et 1 200 l d’eau de rinçage acide, collectés et confinés dans les cuvettes de rétention, sont traités la semaine suivante dans la station de détoxication de l’entreprise. L’activité de zingage est arrêtée 1 mois, mais aucune mesure de chômage technique n’est prévue. A la suite de l’accident, l’exploitant doit : installer des exutoires de fumées à ouvertures automatique et manuelle, étudier la mise en place d’une détection flamme et/ou fumée au niveau des lignes de production, remplacer des cannes électriques par un autre dispositif de chauffage.