Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un oléoduc souterrain (en acier, DN 24″ soit 610 mm, paroi 0,25″ soit 6 mm, P 606 PSI soit 42 bar, profondeur 6 ft soit 1,82 m, construit en 1973) fuit à partir de 11h30 dans une zone agricole, à proximité d’un golf. Les autorités de la commune et celles du Kentucky demandent à la population de ne faire aucun feu (intérieur et extérieur), de ne pas s’approcher de l’eau et de ne pas utiliser les puits ou l’eau des rivières. L’exploitant du pipeline évacue 5 familles. Le pétrole pollue 1,5 km de la TWO MILE CREEK mais sa progression est ralentie par la température (< - 12 °C). Les secours posent des barrages flottants et dressent des barrages en terre pour protéger la KENTUCKY RIVER et le site de pompage d'eau potable de la ville plus en aval.

Le volume de pétrole brut déversé est de 489 000 gallons (1 851 m³). Le coût des dommages et du nettoyage est estimé à 7,1 millions de dollars (6,25 millions d’euros en janvier 2001).

Une enquête est effectuée sur l’accident. La fuite est due à des fissures de fatigue couplées à des variations de pression dans le pipeline dues au redémarrage. La reconnaissance tardive de la fuite est à l’origine du volume important de la pollution.

En 1997, une bosse avait été repérée à l’endroit de la brèche mais n’avait pas été réparée car elle n’entrait pas dans les critères en vigueur à l’époque (réparation si la profondeur du défaut > 2% du diamètre du pipe). Les analyses post-accident montrent que ces fissures s’étaient propagées sur 90 à 95 % de l’épaisseur de la canalisation à partir de cette bosse.

Le matin de l’accident, le pipeline était en redémarrage suite à une opération de maintenance sur une station de pompage. Il avait été redémarré à 11h15. A partir de 11h30, une série d’alarmes se déclenche sur l’écran du superviseur indiquant une perte de pression et de produit (différentiel entrée / sortie). Après analyses des données, le pompage est arrêté à 14 h soit 2h30 après la première alarme. L’employé chargé de la supervision expliquera qu’il s’attendait à ce que des alarmes se déclenchent lors du redémarrage et ne s’était pas spécialement inquiété durant les premières minutes. Les vannes les plus proches de la fuite sont fermées manuellement à 15h30.

L’organisme chargé de la sécurité des canalisations de transport demande un contrôle total du pipeline associé à des réparations. Une formation sur simulateur, débutée avant l’accident, est renforcée pour les employés.