Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans un établissement conditionnant à façon des engrais, amendements et produits phytosanitaires pour les jardins, un feu se déclare vers 5h30 dans un entrepôt de 6 500 m² abritant 50 t de substances soufrées, dont 15 à 18 t touchées par les flammes et 20 t en stockage sur palettes mises en contact avec l’eau, 10 t de nitrates d’ammonium stockées à l’extérieur de l’usine en sacs de 25 kg, 56 t de sulfates d’ammonium en palettes également stockées hors de l’usine, dont 4 t prises dans l’incendie, 10 t de sulfate de fer non atteintes, 50 t d’engrais divers également préservées et une quantité moindre de répulsifs en petits conditionnements. Un périmètre de sécurité de 800 m est mis en place. En l’absence de vent, l’incendie génère un important nuage de fumée noire qui dérive sur 3 km et à 200 m du sol. Parfois loin des lieux du sinistre une partie de cette fumée non toxique, mais riche en oxydes de soufre et d’azote, provoquera cependant quelques irritations passagères et sans gravité au niveau de la population. Les importants moyens d’intervention mobilisés (70 pompiers, CMIC, 10 gros véhicules, ambulances…) évitent la propagation du sinistre à un établissement mitoyen susceptible de stocker quant à lui 4 900 t de nitrate d’ammonium. Des difficultés d’intervention sont rencontrées : substances chimiques prises dans les flammes non totalement identifiées jusqu’à 10 h dans la matinée, latence dans la mise à disposition des plans des réseaux pour contenir les eaux d’extinction, protection respiratoire nécessaire aux pompiers, difficultés pour approvisionner en masques à cartouche filtrante les entreprises extérieures chargées des travaux de déblaiement, rotation de ces entreprises difficile en raison de la période (week-end, ARTT). L’incendie est maîtrisé à 7h13, les 2 500 à 3 000 m² de locaux et les substances chimiques qu’ils abritent continuant ensuite à brûler sous contrôle jusqu’à 10 h. Malgré l’obstruction des buses d’écoulement des eaux pluviales, une partie des 600 m³ d’eaux d’extinction utilisées pollue la BOIRE, affluent du CHER se rejetant lui-même dans la LOIRE. La fermeture de vannes contrôlant le déversement de la BOIRE dans le CHER permet de confiner dans la BOIRE les eaux susceptibles d’être polluées. Une surveillance du milieu naturel est mise en place. Des prélèvements d’eau et des analyses sont effectués durant l’intervention des secours.