Lors des accidents ou même des incidents industriels, le public et les élus locaux attendent des informations des exploitants comme des pouvoirs publics. Ainsi, après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, une double inquiétude s’était exprimée : tout d’abord en rapport avec l’origine de l’explosion (accidentelle ou criminelle), ensuite quant à la toxicité des gaz et aux dangers encours par les riverains. Autre cas : durant tout le long processus accidentel de Fukushima, les autorités nippones comme les exploitants ont été singulièrement avares des informations minimales. Nous savons aujourd’hui que cette pratique a été délibérée. Il reste que la culture française de la transparence appelle une communication à chaud. Cet article en analyse les fondements et les pratiques avant d’en proposer une première évaluation.