Le 16/01, la gendarmerie informe l’Inspection des IC de la présence d’écoulements suspects sur le site d’une usine chimique. Lors d’une visite de l’établissement, l’Inspection des IC constate le jour même, au pied du talus bordant le bassin de stockage de 600 m³ des eaux polluées issues d’un atelier et les bassins d’eaux pluviales, la présence de rejets liquides rouges similaires aux effluents contenus dans ce bassin. Ces substances se sont répandues dans le milieu naturel via un orifice d’affouillement du talus. Des traces de substances chimiques sont aussi constatées à l’aplomb de la vanne de vidange de la cuvette de rétention du parc de stockage. Selon la gendarmerie, la dite vanne démontée en décembre n’avait pas été remplacée immédiatement favorisant ainsi l’épandage sur le sol jouxtant le parc des eaux polluées et des boues recueillies dans la cuvette du parc. L’Inspection des IC constate les faits. Un arrêté préfectoral prescrit la réalisation d’une étude sur l’origine des écoulements constatés au pied du talus et la vérification par une entreprise extérieure de l’étanchéité du bassin de 600 m³ après vidange complète.

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