Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique, deux explosions suivies d’un incendie se produisent sur une ligne de production d’acide glyoxylique. Le feu est rapidement maîtrisé par les pompiers. Le bâtiment touché abrite une unité de production de produits chimiques intermédiaires servant à la fabrication d’antibiotiques et de produits phytosanitaires. Le bilan fait état de 20 personnes blessées dont 1 grièvement : elle a été projetée d’un échafaudage par la déflagration. Les blessures légères sont essentiellement des coupures liées aux éclats de verre et autres projections de débris. Un porte-parole de la société indique que personne ne se trouvait dans le bâtiment impliqué au moment de l’accident. Des projections sont retrouvées à 150 m ; les bâtiments situés à proximité présentent quelques dégâts. La ligne de production est détruite.

Les dommages internes s’élèvent à 6 M d’euros. Les média parlent de 15 M d’euros de pertes d’exploitation.

Malgré des investigations poussées, les causes de l’accident ne sont pas connues avec précision ; un départ de feu se serait produit à cause de la chaleur estivale dans une colonne calorifugée imbibée d’un peroxyde (intermédiaire réactionnel) et de méthanol (solvant inflammable). Le feu se serait alors propagé dans les deux colonnes de réaction, provoquant leur explosion. Le réacteur a été re-conçu pour résister aux explosions et des mesures de maîtrise des risques complémentaires auraient été mises en place. Une deuxième explosion s’est toutefois produite 1 an après lors du redémarrage des installations (ARIA 35822).

Télécharger la fiche détaillée au format .pdf (2 Mo)