Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une explosion se produit dans un atelier d’encartouchage de dynamite d’une usine spécialisée dans la fabrication d’explosifs gélatineux. 90 kg de dynamite auraient détoné. Au moment de l’accident, le seul opérateur travaillant dans l’atelier est tué. Avant l’explosion, l’employé réalisait très probablement les opérations suivantes : mise en place de l’explosif sur le convoyeur à bande, nettoyage des composants avec un gratte-brosse et de l’encartoucheuse à l’air comprimé, retrait de 3 plateaux de déchets placés sous la machine et dépose des explosifs manipulés à l’aide d’une cuiller en plastique soit dans un conteneur de déchets, soit en retour dans la machine. Le corps de l’employé, fortement mutilé, est retrouvé à 20 m. Les effets de l’onde de choc et de la surpression sont observés jusqu’à près de 150 m du lieu de l’accident : toit détruit, encartoucheuse enfouie sous terre, fragments de bâtiments projetés dans un rayon de 20 à 30 m, voire 150 m, fragments de machine retrouvés à 15 m. Les dégâts matériels s’élèvent à 0,5 M.euro. Les investigations menées n’ont pas permis de déterminer la cause précise de l’accident. Des mesures sont prises : transport du nitrate d’ammonium vers un convoyeur pneumatique fermé; contrôles hebdomadaires afin de détecter des corps étrangers sur les tamis; tunnel abritant le convoyeur protégé contre la chute d’objets; détecteurs de métal installés à l’extrémité du convoyeur avant le passage de l’explosif sur le tamis vibrant; accès limité au personnel autorisé; fonctionnement de la machine sans présence humaine garanti par la présence des dispositifs de sécurité à clé verrouillant l’accès aux zones à risques; port de vêtements sans poche; inventaire des outils avant et après travaux, le contact métal/métal devant être éviter au maximum lors de la fabrication des explosifs…

Télécharger la fiche détaillée au format .pdf (953 Ko)