Lors d’un transfert de fioul lourd (FL), une fuite se produit sur un pipe entre un dépôt côtier et le stockage d’une centrale électrique (long :7430 m ; prof. : 2 m). Le mode opératoire prévoit un rinçage au fioul léger (FOL) sous 10 bar, le transfert de FL à 85 °C sous 38 bar et le rinçage au FOL à 20 bar. Le jour de l’incident, une telle opération est lancée. Le lendemain, un agriculteur constate la présence de fioul dans un champ. Le PSI est aussitôt déclenché.

Le champ est légèrement pollué sur 2 m². Le pipeline est mis en sécurité par injection d’eau. Le lendemain, une entreprise décape 10 m³ de terres polluées qui sont stockées dans la cuvette de rétention de l’un des bacs de fioul lourd de la centrale.

Le premier examen visuel de la conduite ne permet pas de déterminer si la cause de la fuite est liée à la canalisation ou à une agression externe. Dans le cadre du suivi d’une précédente fuite de fioul en septembre 2001 (ARIA 21233), l’inspection des installations classées avaient demandé une analyse approfondie qui est en cours d’achèvement. La méthode retenue (courants de fuite) a mis en évidence plusieurs anomalies sur certains tronçons de la canalisation pour lesquels des investigations plus poussées étaient nécessaires et se poursuivent.

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