A 8h45, des incendies et 3 explosions se produisent dans un site de 10 ha de stockage d’artifices de divertissement. Un opérateur retire des détonateurs électriques de batteries d’artifice, puis un 2eme les trie par couleur en vue de les réutiliser lors d’un prochain tir. Alors qu’il pose une batterie sur un banc en bois, celle-ci s’initie (présence de composition pyrotechnique entre le papier et l’enveloppe du carton suite à l’opération de suppression de sa tête d’allumage ?) : une première pièce d’artifice est tirée et entraîne la mise à feu des 25 autres charges contenues dans la batterie puis de proche en proche la réaction des artifices présents dans l’atelier. Les 2 opérateurs présents quittent le local, se mettent à l’abri et appellent les secours.

Les projections enflammées atteignent un premier conteneur à 16 m qui explose, provoquant à son tour les incendies de 3 autres conteneurs, dont 2 transitent en détonation après 10 minutes.

Les dommages matériels sont importants : le site est détruit : 3 magasins de stockage, 4 conteneurs de fret métalliques, 2 postes de travail, une caravane, plusieurs véhicules… Deux maisons à 300 m sont fortement endommagées, 38 autres plus légèrement. Des débris métalliques des 2 conteneurs ayant explosé en masse sont éparpillés dans un rayon de 400 m, avec quelques pièces jusqu’à 530 m. Les projections enflammées et débris initient également plusieurs feux de broussaille. Malgré la violence des incendies et explosions, aucun blessé n’est à déplorer.

L’enquête souligne l’importance de mieux identifier le risque d’explosion de certains artifices dans certaines conditions (confinement…), de respecter les distances de sécurité entre stockages et d’évaluer les risques « d’effet relais », de respecter des bonnes pratiques de stockage (absence de matériau combustible non nécessaire…) et de séparer les zones d’assemblage de celles de stockage. La réglementation australienne concernant les artifices est renforcée.

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