Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans l’unité d’électrolyse d’une usine chimique en exploitation réduite, 120 t/j pour une capacité de production de 200 t/j, une fuite évaluée à 50 kg de chlore liquide (Cl2) sous 8 b a lieu durant 20 min sur un liquéfacteur. L’alerte interne LISA est déclenchée 5 min après la détection de cette fuite et le POI 2 min plus tard. Les opérateurs ne parviennent pas à maîtriser la fuite en raison de la non étanchéité d’une vanne d’isolement. Un rideau d’eau est mis en service. Compte-tenu des conditions météorologiques, une sirène d’alarme est déclenchée par précaution sur une commune voisine à partir du poste de garde de l’usine. L’équipement défaillant est finalement identifié 30 min après le début de l’accident. Pour éviter tout risque d’explosion des cellules et compte-tenu des vannes non étanches, 36 min seront nécessaires pour arrêter progressivement par paliers l’atelier d’électrolyse. Les services médicaux examinent 3 employés et 3 riverains présentant des brûlures cutanées ou des présomptions d’inhalation de Cl2. La fuite qui est due à une corrosion (brèche de 5 mm), sera maîtrisée 51 min après le début de l’incident. Les installations devaient être prochainement confinées. Un incident comparable s’est déjà produit le 28 mai 95 ; le liquéfacteur est expertisé. Celle-ci permet de confirmer la présence sur un joint de soudure, côté eau de refroidissement, d’une corrosion de type caverneuse ou sous-dépôt ; les 6 épingles en service depuis 4 ans seront remplacées, des tests d’étanchéité seront effectués 2 fois par an et l’épaisseur de la tuyauterie des circuits de refroidissement sera contrôlée annuellement. Une étude est effectuée pour améliorer le traitement de l’eau de refroidissement. Un contrôle des vannes non étanches révèle la présence de dépôts à l’intérieur des robinets et de leurs sièges ; une procédure de vérification périodique est établie. Des mesures de potentiel Redox sont mises en place sur le circuit eau, ainsi qu’un détecteur Cl2 supplémentaire sous les liquéfacteurs. Une procédure d’arrêt progressif en 10 min des cellules d’électrolyse est établie. Plusieurs imperfections relevées lors de sa mise en oeuvre entraîneront une actualisation du PPI.