Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 17h30, un incendie se déclare dans un abattoir de boeufs employant 300 salariés. A l’arrivée des secours, le feu est déjà violent. Une voie express proche est fermée (important panache de fumée noire). Un risque d’effondrement empêche les secours équipées d’ARI d’approcher du brasier ; la zone de découpage de 1 000 m² s’écroule. Le vent tourne et pousse les flammes vers une zone préservée jusque là et abritant les ateliers d’abattage et de traitement des abats, des chambres froides (qui contiennent des centaines de carcasses), et des espaces de stockage. L’absence de recoupement dans l’entrepôt favorise la propagation du feu, et 7 500 m² seront détruits : 50 % de l’établissement, 80 % de l’outil industriel et une partie des matières premières ont brûlé. Néanmoins, 50% des bureaux et de l’informatique, 70 % de la partie congélation (bâtiment et marchandise) et 1 400 m² de l’atelier de produits élaborés sont sauvés. Au cours de l’intervention (3 000 m³ d’eau déversés), 10 des 90 pompiers mobilisés, légèrement intoxiqués, sont soignés sur place. Les dommages sont considérables. Le feu d’origine inconnue a démarré dans un local où sont stockés des emballages (cartons et films plastiques). Les stocks d’ammoniac (2 660 / 1 600 kg) des 2 unités de réfrigération ont été préservés et vidés après le sinistre par une société spécialisée. Seul l’NH3 des canalisations détruites s’est échappé. Les dommages matériels et les pertes d’exploitation s’élèvent respectivement à 117 et 140 MF. Le chômage technique prévu est limité, 1 mois est nécessaire pour retrouver le rythme d’exploitation normal.